Archives du 02/08/2011

Rapport de week-end : vendredi-samedi

Ainsi commence le récit de mon micro week-end jeux chez Monsieur J. et Madame C.
Après un excellent dîner, comme toujours, préparé par Madame C., Monsieur J. et moi nous lançons dans notre première partie de Dystopian Wars (on notera que Monsieur J. n’a pas trop d’affinités avec mon crumble à la rhubarbe). C’est l’occasion d’appréhender les règles en situation pour la première fois, et nous décidons donc d’entamer par la mission #1 de la campagne que je suis en train de rédiger (et que nous allons aussi débugger). Nous ajustons immédiatement les positions de départ en fonction de la réalité du terrain, qui demande d’ailleurs un peu d’imagination  car nous n’avons pas eu le temps de préparer de vrais décors et table de jeu : le vieux plateau de subbuteo de Monsieur J. et quelques décors de Warhammer devront faire l’affaire.
Nous jouons en 350pts chacun, ce qui nous donne 3+4 frégates et 3 croiseurs pour les forces du Kingdom of Britannia (KoB) de Monsieur J. comme pour ma flottille de l’Empire of the Blazing Sun (EotBS). Sur une surface de 90 par 110 cm environ, nous allons donc rapidement entrer dans le vif de l’action. On pourra noter que je mets un peu la pression à mon adversaire avec mes navires peints (comme je taquine mesquinement), mais à dire vrai c’est la première fois en peut-être 15 ans que nous jouons avec des figs qui ne sont pas toutes plus ou moins à l’état brut, c’est donc déjà un grand pas en avant (et Monsieur J. se débrouille très bien pour me coller des dérouillées plus souvent qu’à mon tour que ce soit peint ou non)!
Je commence planqué derrière la grosse île, puis entame un mouvement sur les deux flancs en la contournant pendant que mon camarade avance plein centre puis rapproche la moitié de ses frégates. Je prends un léger avantage au début en terme de nettoyage de frégates, que j’amplifie en jouant de manœuvres : c’est le temps de la marine à voile, je passe un croiseur entre ses frégates pour pouvoir lâcher mes bordées des deux côtés. Nous jouons un peu laborieusement, faisant appel aux règles en permanence, et nous ferons d’ailleurs un certain nombre d’erreurs d’interprétation des deux côtés. Nos frégates sont toutes envoyées par le fond, mis à part une qui sera capturée par Monsieur J. qui n’a pas comme moi négligé le chapitre sur l’abordage, capture qui sera déterminante d’ailleurs.
Le massacre continue allégrement jusqu’au sixième tour, où il ne reste plus sur la table que 2 frégates (1 KoB à 1HP restant plus celle capturée par Monsieur J.) et mon dernier croiseur à moitié HP. La frégate capturée est évacuée par le côté KoB, et plutôt que de tenter de capturer la frégate de Monsieur J., j’essaie de la couler et rate lamentablement. J’aurais mieux fait de tenter de la capturer, car au décompte des points je m’aperçois que si nous finissons sur un nul aux règles, Monsieur J. l’emporte de 7.5 pts grâce au bonus de capture! Je suis un peu vert et Monsieur J. exulte : la prochaine mission de la campagne, la #3, lui donnera donc un léger avantage car j’aurai moins de jetons d’avions que lui. Malgré nos erreurs et hésitations, nous ressortons conquis de cette première passe d’armes, le jeu étant nerveux et fluide.

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Comme il n’est pas excessivement tard, nous jouons comme à notre habitude quelques partie de Gosu avant de nous coucher. Comme d’habitude aussi, Monsieur J. m’écrase. Au premier duel je n’arrive pas à lancer mon jeu, tente de poser de gros gobs dont les pouvoirs profiteront finalement à Monsieur J. et me fait plier en vitesse. Sur la deuxième je suis plus confiant car j’arrive à poser assez rapidement un bons tas de gobs qui ne sont pas trop mauvais. Malheureusement, la 2e manche se poursuit pendant 15mn où Monsieur J. joue tout seul, ayant réussi à poser une combinaison qui fait tourner les cartes et lui permet d’aller chercher de quoi me battre. Les manches suivantes sont une formalité, et je vais me coucher sévèrement rossé :-).

Partie de Gosu en cours